6.09.2011

4 juin - Manifestacion de la CNT-AIT

mani20.jpgDes milliers de militant-e-s arrivant de tout le pays ce sont rassemblé-e-s ce matin dans le quartier de Vallecas à Madrid pour dénoncer la politique de suppressions d'emplois et de droits sociaux que le gouvernement du PSOE (socialiste) impose à un rythme frénétique; certaines suppressions d'emplois démantèlent les derniers piliers de “l'Etat Providence” , déjà largement dérisoire et incapable de répondre aux besoins fondamentaux de l'existence humaine.
    
A la fin de la manifestation, au Parc Azorín, un meeting s'organisa, durant lequel Pablo Augustin, Secrétaire de l'Action Syndicale du Secrétariat Permanent, Luis Fuentes, ancien Secrétaire Général, et Antonio Bana, Secrétaire de l'Union Syndicale de la Région Andalouse, prirent la parole.
  
En plus de différents sujets tels que la crise, le soutien au mouvement du 15 Mai et la nécessité d'augmenter la réponse dans les entreprises, une des réformes les plus dénoncées fut celle des négociations collectives, qui, selon la CNT-AIT, et malgré le fait que ses supporters ont simulé une rupture, été déjà acceptée à 90% avant. Maintenant le texte sera approuvé par un décret du gouvernement et ainsi s'assurer que la réforme ne sera pas équilibrée et modifiera la structure des négociations collectives pour favoriser les intérêts du patronat, faciliter la diminution des salaires et la perte du pouvoir d'achat des salariés. La réforme va développer la dérégulation et la flexibilité dans les entreprises, de nouvelles formes de contrats poubelles seront crées pour les jeunes et donnera aux Associations d'Assurances Patronales les compétences pour examiner les maladies courantes et donc le contrôle et la pression vont augmenter quant aux travailleurs-euses malades.
 
En tout, sous l'égide de la réforme des négociations collectives, c'est une Réforme du Travail plus profonde et plus préjudiciable encore quant aux intérêts des travailleurs-euses que celle mise en application en 2010 qui voit le jour. Elle rejoindra la honteuse ASE (Accord Economique et Social) signée en février par les syndicats CCOO (équivalent CGT) et UGT (équivalent CFDT), le patronat et le gouvernement, dans laquelle illes envisagent des coupes dans les retraites.
   
Les travailleurs-euses organisé-e-s au sein de la CNT-AIT se sont rebellé-e-s contre ça et ont à nouveau décidé de rompre avec les dynamiques de peur, de désespoir, de division et du chacun-e pour soi, pour commencer à descendre dans les rues et dire “assez”, tout comme des milliers de travailleurs-euses dans d'autres endroits du monde le font déjà. 
  
Ce processus de mobilisation, pour avoir une réelle capacité de faire face aux attaques contre la classe ouvrière, devra être réalisé par différentes organisations et mouvements sociaux, jusqu'à ce que le Pacte Social soit abrogé, et pour mettre en place une perspective anticapitaliste. La CNT-AIT a fait un appel pour commencer à travailler dans ce sens. Le 4 juin est seulement un premier pas dans lequel nous encourageons toutes et tous les travailleurs-euses qui partagent le besoin de s'organiser et du lutter à prendre part.

 


Secrétariat de la Presse et de la Communication- CNT-AIT

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