Hier, à l'appel de la seule CNT-AIT, nous organisions un rassemblement de soutien et d'info sur ce qui se passe en Espagne. Nous apprenions la veille que Barcelone s'y met, et fait des petits en Italie, à Toulouse et à Poitiers.
Seul-e-s, car TOUS les partis sont les ennemis de l'émancipation. Car TOUS les syndicats sont des appareils idéologiques d'Etat. Parce qu'en Espagne, illes s'organisent sans et contre ça. Parce qu'enfin, c'est la mise en pratique de ce pourquoi nous luttons. La Résistance Populaire et Autonome. On nous a reproché d'avoir fait ça seul-e-s (y'avait un rassemblement des syndicats de profs en même temps pas loin, d'ailleurs sans qu'on s'y pointe des gens se sont barrés de celui là pour nous rejoindre…), mais pas besoin que NPA, FdG ou SUD-CGT viennent nous parler de leurs homologues espagnols, qui sont d'ailleurs contre ce qui se passe et ont appelé à voter aujourd'hui…
Rassemblement décidé jeudi soir. Tracts tirés vendredi, et des mails ont tourné à l'arrache. Malgré tout, environ 25 personnes étaient présentes ! Pendant que les gens discutaient de la situation làs bas, des militant-e-s anarchosyndicalistes diffusaient le tract-ci dessous, écrit avec un compagnon espagnol. 150 de donnés. Et plus de la moitié des gens qui le recevaient s'arrêter pour en parler avec nous, car illes n'étaient pas au courant, ou alors avaient les versions mensongères des médias bourgeois (”quelques centaines” en fait plusieurs milliers “democracia real” alors que ces gauchistos républicains sont en minorité depuis le début). Une action très bien reçue donc, en prouvant qu'il est facile de s'organiser de façon autonome ! Ce n'est qu'un début !
Texte du tract diffusé :
ESPAGNE, UN AIR DE REVOLUTION ?
Dimanche 15 mai, à travers toute l’Espagne, furent organisés des rassemblements, des manifestations, pour laisser éclater la rage. Des manifestations contre le système, la paupérisation rampante, la répression, le racisme d’État, la mise à sac de la planète (d’ailleurs comme ici non ?). Nos compagnes-ons espagnol-e-s sont descendu-e-s par dizaines de milliers dans la rue, notamment pour en finir avec le mirage consumériste.
Mais, car il y a toujours un mais, en Espagne comme ici, comme en Syrie… l’État (de droite comme de gauche en Espagne) et ses bras armés, polices, médias… ne supportent pas les contestations (révolutionnaires ?).
À Madrid, la police a chargé les manifestant-e-s, et tiré dans la foule. Résultat, des dizaines de blessé-e-s, une ville quadrillée par les forces du désordre. Et 24 arrestations, dont un militant de la CNT, section espagnole de notre Association Internationale des Travailleurs-euses (AIT). L’exploitation et la misère sont globales, notre lutte aussi.
Immédiatement, la presse espagnole, aux ordres du capitalisme, a soutenu la répression. Il n’y a ni débats, ni opinion. Pourtant, l’auto-organisation se propage partout en Europe : en Grèce, au Portugal, en Angleterre, en Islande et maintenant en Espagne. Mais tout cela est occulté par les médias. Il faut ouvrir les yeux, prendre conscience qu’aujourd’hui, il est possible de détruire ce qui nous détruit. Depuis, les rassemblements de soutien se multiplient. À la Puerta del Sol (place principale de Madrid), se tient un campement sauvage. La police ne peut intervenir, la place est noir de monde. Chaque soir, se tiennent des AGs populaires.
Nous nous rassemblons aujourd’hui pour soutenir les enragé-e-s de cette guerre sociale qui monte, de Madrid à Tripoli, de Tunis à Paris. Et pourquoi pas ici ??Pour exiger la libération immédiate des arrêté-e-s madrilènes du 15 mai.
ON A EU ASSEZ DE CHEFS, ESSAYONS UNE FOIS NOUS-MÊMES !
UNE ATTAQUE CONTRE L’UN-E EST UNE ATTAQUE CONTRE TOUTES ET TOUS !
FACE À L’ÉTAT ET AU CAPITAL, ORGANISE-TOI ET LUTTE !
Tract CNT-AIT 63 écrit avec un militant anarchosyndicaliste de la CNT-AIT espagnole.
Seul-e-s, car TOUS les partis sont les ennemis de l'émancipation. Car TOUS les syndicats sont des appareils idéologiques d'Etat. Parce qu'en Espagne, illes s'organisent sans et contre ça. Parce qu'enfin, c'est la mise en pratique de ce pourquoi nous luttons. La Résistance Populaire et Autonome. On nous a reproché d'avoir fait ça seul-e-s (y'avait un rassemblement des syndicats de profs en même temps pas loin, d'ailleurs sans qu'on s'y pointe des gens se sont barrés de celui là pour nous rejoindre…), mais pas besoin que NPA, FdG ou SUD-CGT viennent nous parler de leurs homologues espagnols, qui sont d'ailleurs contre ce qui se passe et ont appelé à voter aujourd'hui…
Rassemblement décidé jeudi soir. Tracts tirés vendredi, et des mails ont tourné à l'arrache. Malgré tout, environ 25 personnes étaient présentes ! Pendant que les gens discutaient de la situation làs bas, des militant-e-s anarchosyndicalistes diffusaient le tract-ci dessous, écrit avec un compagnon espagnol. 150 de donnés. Et plus de la moitié des gens qui le recevaient s'arrêter pour en parler avec nous, car illes n'étaient pas au courant, ou alors avaient les versions mensongères des médias bourgeois (”quelques centaines” en fait plusieurs milliers “democracia real” alors que ces gauchistos républicains sont en minorité depuis le début). Une action très bien reçue donc, en prouvant qu'il est facile de s'organiser de façon autonome ! Ce n'est qu'un début !
Texte du tract diffusé :
ESPAGNE, UN AIR DE REVOLUTION ?
Dimanche 15 mai, à travers toute l’Espagne, furent organisés des rassemblements, des manifestations, pour laisser éclater la rage. Des manifestations contre le système, la paupérisation rampante, la répression, le racisme d’État, la mise à sac de la planète (d’ailleurs comme ici non ?). Nos compagnes-ons espagnol-e-s sont descendu-e-s par dizaines de milliers dans la rue, notamment pour en finir avec le mirage consumériste.
Mais, car il y a toujours un mais, en Espagne comme ici, comme en Syrie… l’État (de droite comme de gauche en Espagne) et ses bras armés, polices, médias… ne supportent pas les contestations (révolutionnaires ?).
À Madrid, la police a chargé les manifestant-e-s, et tiré dans la foule. Résultat, des dizaines de blessé-e-s, une ville quadrillée par les forces du désordre. Et 24 arrestations, dont un militant de la CNT, section espagnole de notre Association Internationale des Travailleurs-euses (AIT). L’exploitation et la misère sont globales, notre lutte aussi.
Immédiatement, la presse espagnole, aux ordres du capitalisme, a soutenu la répression. Il n’y a ni débats, ni opinion. Pourtant, l’auto-organisation se propage partout en Europe : en Grèce, au Portugal, en Angleterre, en Islande et maintenant en Espagne. Mais tout cela est occulté par les médias. Il faut ouvrir les yeux, prendre conscience qu’aujourd’hui, il est possible de détruire ce qui nous détruit. Depuis, les rassemblements de soutien se multiplient. À la Puerta del Sol (place principale de Madrid), se tient un campement sauvage. La police ne peut intervenir, la place est noir de monde. Chaque soir, se tiennent des AGs populaires.
Nous nous rassemblons aujourd’hui pour soutenir les enragé-e-s de cette guerre sociale qui monte, de Madrid à Tripoli, de Tunis à Paris. Et pourquoi pas ici ??Pour exiger la libération immédiate des arrêté-e-s madrilènes du 15 mai.
ON A EU ASSEZ DE CHEFS, ESSAYONS UNE FOIS NOUS-MÊMES !
UNE ATTAQUE CONTRE L’UN-E EST UNE ATTAQUE CONTRE TOUTES ET TOUS !
FACE À L’ÉTAT ET AU CAPITAL, ORGANISE-TOI ET LUTTE !
Tract CNT-AIT 63 écrit avec un militant anarchosyndicaliste de la CNT-AIT espagnole.
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